C’est le pari audacieux qu’ont relevé des chercheurs de l’Université de Stanford. Leur étude révèle que nos organes ne vieillissent pas tous au même rythme… et que leur “âge biologique” peut prédire notre espérance de vie avec une précision troublante.
Le plus surprenant ? Ce n’est ni le cœur ni les poumons qui pèsent le plus lourd dans cette équation… mais le cerveau.
Un cerveau en “jeune santé” est associé à une réduction de 40 % du risque de mortalité. Autrement dit, préserver sa fonction cognitive, c’est aussi protéger sa longévité.
Ce résultat n’est pas seulement scientifique : il est stratégique. Car dans une société qui vieillit, où la charge des maladies neurodégénératives s’accroît et où l’économie repose de plus en plus sur les compétences cognitives, la santé du cerveau devient une question de survie collective.
C’est justement ce que souligne le Brain Economy Action Forum, lancé par le World Economic Forum en partenariat avec McKinsey & Company. Ce programme ambitieux place la santé cérébrale au cœur des discussions sur la croissance durable. Car investir dans notre cerveau, c’est investir dans l’avenir.