Chaque année, les QS World University Rankings viennent rappeler à quel point la Suisse reste une terre d’excellence académique et scientifique. L’édition 2026 ne fait pas exception : l’ETH Zurich maintient sa 7e place mondiale, consolidant ainsi son statut de meilleure université d’Europe continentale. C’est la onzième fois consécutive qu’elle figure dans le top 10 mondial, juste derrière les géants américains et britanniques (MIT, Imperial College, Stanford, Oxford, Harvard, Cambridge…).
Mais ce qui retient particulièrement mon attention cette année, c’est la progression de l’EPFL qui gagne quatre places pour se hisser au 22e rang mondial, aux côtés de la TU Munich. Cette montée n’est pas anodine : elle témoigne d’un dynamisme renouvelé, d’un rayonnement croissant à l’international, et d’une reconnaissance scientifique qui s’étend bien au-delà des frontières helvétiques.
Derrière ces performances, on retrouve des critères clés comme la réputation académique, l’impact des publications, l’internationalisation des chercheurs… autant de domaines où la Suisse, avec ses deux Écoles polytechniques fédérales, continue de briller. Notons aussi la remontée de l’Université de Zurich (100e) et la présence de Genève, Bâle, Berne, Lausanne et Lugano dans le top 500.
Dans un monde universitaire de plus en plus multipolaire, où l’Asie s’affirme comme un acteur majeur, la constance helvétique est remarquable. Comme le souligne Ben Sowter, vice-président de QS : « Le centre de gravité académique mondial est en train de se rééquilibrer ». Et dans ce nouveau paysage, la Suisse reste une boussole fiable.
Plus que jamais, ETH et EPFL ne sont pas seulement des institutions de rang mondial : elles sont des piliers de l’innovation, des catalyseurs de talents, et des points d’ancrage stratégiques pour l’avenir scientifique de l’Europe.