Selon une étude de Deloitte Suisse, la prévention pourrait réduire les coûts de santé de 30 milliards de francs par an d’ici 2040, en réorientant globalement le système vers des soins plus préventifs. L’accent serait mis sur l’intelligence artificielle, les applications santé, le séquençage ADN et les solutions technologiques liées à la longévité.
En comparaison avec d’autres pays de l’OCDE, la Suisse investit peu dans la prévention (environ 1,8 % des dépenses de santé), malgré l’impact énorme des maladies non transmissibles, responsables de 80 % des coûts du système. Si la digitalisation et les innovations sont perçues comme des leviers prometteurs, certains experts critiquent une approche trop technologique et une absence de stratégie nationale cohérente.
La prévention reste donc un levier sous-exploité : ses bénéfices à long terme nécessitent des investissements immédiats et une volonté politique renforcée.En savoir plus