Une infographie saisissante publiée récemment par le New York Times met en lumière les trajectoires diamétralement opposées de la Chine et des États-Unis en matière de stratégie énergétique — et, au fond, de vision du monde.
🔹 D’un côté, la Chine : investissements
massifs dans les panneaux solaires, les batteries, les véhicules électriques,
les métaux critiques. Une stratégie résolue, assumée, tournée vers la conquête
industrielle des technologies du futur.
🔹 De l’autre, les États-Unis : priorité au
pétrole, au gaz naturel liquéfié (LNG), au maintien de la suprématie des
énergies fossiles. Une forme de continuité, mais qui ressemble de plus en plus
à une défense acharnée du statu quo.
Cette divergence n’est pas uniquement énergétique. Elle est géopolitique, industrielle, philosophique. La Chine mise sur l’infrastructure verte comme vecteur de puissance globale. Les États-Unis défendent leurs intérêts traditionnels tout en tardant à réinventer leur modèle.
L’un regarde vers 2050. L’autre vers 1950.
La transition énergétique est aussi une course d’influence. Et la carte du monde de demain se redessine, watt après watt.