Pendant des décennies, les recherches sur le bonheur ont révélé un modèle prévisible tout au long de la vie. La satisfaction de vie suivait une courbe en forme de U : haute dans la jeunesse, en chute libre à l’âge adulte, pour remonter avec les années.
Mais voilà qu’une étude récente, qui repose sur des données de plus de 20 pays, suggère que la première partie de cette courbe (celle de la jeunesse) se désintègre. Les jeunes adultes d’aujourd’hui n’expérimentent pas le même niveau de bien-être que les générations précédentes.
Les chercheurs ont utilisé divers indicateurs de bien-être et ont constaté que beaucoup de jeunes peinent à s’épanouir. Les causes sont multiples et complexes. Pression sociale, anxiété climatique, stress numérique, incertitude économique, perturbations dues à la pandémie… Tous ces facteurs jouent un rôle. Mais ce qui intrigue vraiment, c’est que cette tendance semble être globale, ce qui soulève des questions sur ce qui a changé dans la manière dont les jeunes interagissent avec le monde et les autres.