Pourquoi sommes-nous capables de nous relever la nuit pour manger un morceau de chocolat, mais jamais pour croquer une carotte ? C’est à cette question formulée de façon bien peu scientifique que l’équipe de Serge Luquet du laboratoire Biologie fonctionnelle et adaptative (CNRS/université Paris-Diderot) vient d’apporter une réponse, au moins partielle : les triglycérides, qui sont des corps gras fournis surtout par l’alimentation, pourraient agir dans notre cerveau, directement sur le circuit de la récompense, comme les drogues. Les résultats d’études – menées chez la souris – sont publiés aujourd’hui dans la revue scientifique Molecular Psychiatry.
