Un groupe de scientifiques de l’Université de Stanford vient de publier dans la revue «PloS Biology» un article décrivant une nouvelle façon de classer les scientifiques par citations et autres mesures. Ce sans tomber dans des abus courants comme l’auto-citation ou les réseaux de citations de complaisance. Largement couverte par la revue «Nature», la nouvelle méthode a produit une base de données de plus de 100’000 scientifiques de haut niveau dans de multiples domaines. Elle a été appliquée pour filtrer plus de sept millions de chercheurs. Michaël Grätzel, professeur à l’EPFL à Lausanne est classé au premier rang. Dirigeant le Laboratoire de photonique et interfaces, il est mondialement connu pour avoir inventé les cellules solaires à pigment photosensible («cellules Grätzel»), qui sont à la base du développement actuel des capteurs photovoltaïques à base de perovskites. La base de données comprend également 156 autres scientifiques de l’EPFL.
