Au-delà de la fiabilité et de la robustesse des composants électroniques, se pose désormais la question de savoir s’ils sont fabriqués et commercialisés pour espionner leurs utilisateurs et si ils sont présents sur nos marchés. Selon la professeure Solange Ghernaouti qui dirige le Swiss Cybersecurity Advisory & Research Group (UNIL), cela concernerait en particulier les fournisseurs chinois de technologies comme Huawei, actif en téléphonie et télécoms, mais aussi toute la chaîne d’approvisionnement des éléments électroniques fabriqués en Chine et qui se retrouvent dans des serveurs et ordinateurs du monde entier. Point sur la situation.
