Les informations entrent dans le corps par la porte des sens. Les sens connus et les sens encore inconnus. Les yeux, les oreilles, la peau, le nez, la langue, l’ensemble connecté. Un début d’existence humaine après avoir été codées, pour en assurer la bonne gestion, notre biologie existentielle est capable à tout moment, de recomposer, morceau par morceau, l’entier de ces informations. Alors même que les cellules du corps porteur, unités de stockage de données interconnectées, auront changé bien quelques fois, par vieillissement et renaissance. Autrement plus sophistiqué que lignes de code numériques et autres algorithmes.
Le système de numérisation binaire est fait de 0 et de 1. Les informations mémorisées dans les ordinateurs sont faites de 0 et de 1. Qu’en est-il de la biosynthèse de management des informations sensorielles ? Toutes ces molécules complexes et ordonnées dans un environnement chaotique, métabolisées pour travailler ces milliards de milliards d’informations passées par les sens. Et produire sans réfléchir, les accidents de génie qui nous feront progresser ou régresser.
Dire que l’on ne sait rien parait de toute évidence l’option la plus scolaire. Se taire et admirer le génie des évolutions naturelles ? Sagesse de première vue, cependant, après le respect du grand vivant, la curiosité devient légitime. C’est compliqué, mais cela serait tellement génial de pouvoir comprendre comment cela fonctionne. Toutes ces richesses de savoirs et compétences cachées dans le gras du cerveau, des muscles, du ventre et des vaisseaux sanguins. Les infos de la vie sont partout. Les chercher uniquement dans les tubes neuronaux, c’est niveau 1 et 0.
Choc physique ou nerveux, le stress bloque nos réactions intellectuelles ou reptiliennes normales. Il les fige pendant une distance temps. Rien ne bouge pendant un instant, c’est le gel sensoriel. Et c’est une opportunité d’entrée dans la compréhension des choses de la vie. En décodant avec énergie et imagination les bio-composants du « time-stress », nous aurons une possibilité de regard scientifique. Le stress est une chance à saisir.
Alors, lors de votre prochain coup de stress, arrêtez tout, allongez-vous, fermez les yeux, et faites circuler votre pensée partout dans votre corps, écoutez, observez, analysez.
Au réveil, résumez et rapportez. Votre science naturelle fait plus que cinquante Académies officielles.
Einstein et le Vinci sont de cette école, avec juste un petit plus enfantin ; l’apprentissage par l’expérience, à multi-stresser le bon stress pour en savourer le code.
Pécub