Environ deux-tiers des schizophrènes entendent des voix imaginaires qui, souvent, les insultent ou les menacent, selon l’auteur principal de l’étude, Tom Craig, du King’s College de Londres. Le plus souvent, les médicaments réduisent les symptômes mais un quart des patients continue d’entendre ces voix, souligne l’étude. C’était le cas des 150 personnes qui y ont pris part et vivent avec trois ou quatre «voix» en moyenne. Les avatars permettent de matérialiser ces voix menaçantes afin que les patients les affrontent puis les dominent, font valoir les auteurs de l’étude. Grâce aux indications des patients, la tonalité de la voix qui les tourmente et le visage qu’ils y associent sont recréés par ordinateurs.