La pensée linéaire nous a amenés dans une impasse dramatique, celle de la pensée unique. Par vanité et par flemme, l’humain ego centré s’est toujours arrêté à sa première idée. Comme cette idée était la sienne, elle ne pouvait être que la bonne. Pas besoin donc, d’en chercher une autre.
Toutes ces idées égo centrées appliquées sans jugement et sans comparaison nous ont amenés à la situation actuelle. Celle du football, de la voiture, de l’électronique, des robots, de l’intelligence artificielle et de la santé industrielle. Qui sont les Galilée d’aujourd’hui que nous allons moquer, juger et brûler ?
Et pourtant cela ne tourne pas rond. Il faut sortir de la boîte disent les conseils d’administration. De quelle boîte parle-t-on ? Celle des acquis intouchables ? L’inconnu n’étant pas à l’ordre du jour, la gouvernance assurant son avenir par mitose, les chances d’une perspective nouvelle sont maigres.
Il existe une porte, la pensée arborescente, celle qui ouvre sur un univers infini de possibilités, de potentiels, d’opportunités, d’invisibles à deviner, de folies à construire, d’avenirs à rêver, de chemins à découvrir, de mirages à imaginer et à réaliser.
La pensée arborescente communique avec tous nos environnements par le moyen de nos cinq sens. Une réalité naturelle, un don du Grand Vivant. C’est à notre portée. Ouvrir les yeux, déboucher les oreilles, toucher le monde avec la peau.
La pensée arborescente oublie le code, oublie la méthode, oublie le cerveau et part en délire. Quelque part dans ce délire, il y a les éléments de notre survie. La survie de l’homme sera naturelle, en aucun cas technologique.
Pierpaolo Pugnale dessinateur & philosophe