La recette de l’innovation de l’EPFL intéresse la France

La recette de l’innovation de l’EPFL intéresse la France

Tout un symbole. C’est à la halte de Prilly-Malley, qui marque l’expansion de l’agglomération lausannoise vers les Hautes Ecoles, que le train spécial qui amène le président François Hollande et la présidente de la Confédération, Simonetta Sommaruga, en terres vaudoises s’arrêtera. Sur le quai, le Conseil d’Etat au grand complet.

Après un bref échange de politesses, le cap sera mis sur l’Ecole polytechnique fédérale (EPFL) et son parc de l’innovation. Car c’est bien la faculté de l’EPFL à favoriser le passage de la recherche à l’entreprise qui intéresse au plus haut point la délégation française.

Pas moins de trois ministres, et non des moindres, ont fait le voyage: Ségolène Royal (Environnement et Energie), Najat Vallaud-Belkacem (Education) et François Rebsamen (Travail). Mais aussi de nombreux présidents d’universités, ainsi que les patrons des Agences nationales de recherche.

En comité restreint pour favoriser l’échange, François Hollande visitera plusieurs start-up afin de s’imprégner de l’écosystème que le président de l’EPFL a jardiné pendant dix ans et qui porte aujourd’hui ses plus beaux fruits: ses start-up n’ont jamais autant levé de fonds que l’année dernière (200 millions)…

…Enfin, les «Mooc’s», ces cours interactifs et filmés mis en ligne par la Haute Ecole et qui intéressent grandement l’Elysée, seront abordés lors de la visite du Learning Center. La France y voit notamment un enjeu d’influence, notamment dans la francophonie. «A ce jour, il y a plus de 800 000 personnes qui ont eu accès aux Mooc’s de l’EPFL», relève Madeleine von Holzen, notamment dans le cadre de partenariats avec des universités africaines…

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