Le Conseil national soutient le Parc national d’Innovation

Le Conseil national soutient le Parc national d’Innovation

Le Conseil national a donné lundi son feu vert pour libérer un crédit de 350 millions de francs en faveur du futur Parc national d’innovation. Au vote sur l’ensemble, il a soutenu par 153 voix contre 38 le projet du Conseil fédéral. Seule l’UDC s’y est opposée.

Ce montant doit servir à des cautionnements qui préfinanceront des infrastructures de recherche comme des appareils ou équipements, mais pas à la construction de bâtiments. Ces prêts seront gérés par l’organisation faîtière du parc qui est la fondation Swiss Innovation Park.

Cet argent est nécessaire pour créer des conditions cadres favorables pour accueillir les investisseurs, entreprises et chercheurs, a expliqué Jacques-André Maire (PS/NE). Il facilitera la collaboration entre le monde de la recherche et les milieux économiques, a-t-il ajouté…

Le Parc national d’innovation comprendra deux centres principaux à proximité des deux écoles polytechniques fédérales de Lausanne et Zurich et trois sites secondaires, implantés à Bienne (BE), dans le Nord-Ouest de la Suisse (BS, BL, JU) et en Argovie.

En Suisse romande, cinq cantons (FR, GE, NE, VD, VS) ont uni leurs forces avec l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) pour constituer le hub EPFL décentralisé de Suisse occidentale.

Les 350 millions seront libérés par tranches. Une première d’un montant de 150 millions et les deux autres de 100 millions. Des engagements peuvent être pris à la charge du crédit-cadre du 1er janvier 2016 au 1er janvier 2024.

Parmi les terrains que la Confédération devrait céder en droit de superficie figure une partie de l’aérodrome militaire de Dübendorf (ZH), soit 70 hectares pour le pôle d’innovation zurichois de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich.

Par 106 voix contre 83, la Chambre du peuple propose une petite retouche sur ce point: elle suggère de réaffecter les produits financiers de la rente des droits de superficie au profit de mesures de soutien à l«ensemble des sites. Autrement dit, les recettes provenant du droit de superficie des terrains de Dübendorf pourraient par exemple être utilisées par Neuchâtel, Bienne ou Lausanne.

En revanche, elle a rejeté par 133 voix contre 60 une proposition de la minorité de la commission qui souhaitait que la Confédération puisse mettre à disposition de la fondation des ressources qui résultent de la vente de bien-fonds dont elle n’a plus besoin.

Le Conseil des Etats doit encore se prononcer. S’il donne également son aval, le Parc d«innovation pourrait être opérationnel à compter du 1er janvier 2016.

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