Vers un diagnostic par imagerie médicale à moindres risques

Vers un diagnostic par imagerie médicale à moindres risques

L’imagerie médicale est actuellement l’outil numéro un en matière de diagnostic, grâce à des techniques comme l’IRM (imagerie par résonance magnétique), la CT (tomographie axiale), les scanners et la RMN (résonance magnétique nucléaire), qui se sont fortement améliorées durant les deux dernières décennies. Toutefois, elles rencontrent encore des soucis persistants de résolution et qualité d’image, en raison de la nature même des tissus vivants. Une des solutions à ce problème récurrent est l’hyperpolarisation, qui nécessite d’injecter au patient des substances susceptibles d’augmenter la qualité d’image en suivant la distribution et le sort de molécules spécifiques dans le corps. Celles-ci peuvent néanmoins se révéler nuisibles ou potentiellement toxiques pour le malade. Or, des scientifiques de l’EPFL, du CNRS, de l’ENS, du CPE Lyon et de l’ETH Zurich ont mis au point une nouvelle génération d’hyperpolarisants, qui augmentent drastiquement l’intensité du signal des tissus corporels observés sans présenter le moindre danger pour le patient. Leur travail est publié dans la revue PNAS.

Plus

Leave a reply