Repenser notre manière de penser. Repenser notre questionnement sur les choses de la vie. Avec la philosophie artificielle, voilà qu’aujourd’hui l’informatique se met à penser. Les disciplines, les techniques, les ambitions, qui font métier de traiter l’information ont évolué de la mémoire vers le programme, et du programme vers l’algorithme du pouvoir.
Les probabilités, les statistiques, les sciences, les mathématiques, n’arrivent toujours pas à répondre aux incertitudes et aux hasards. La vitesse de transmission de l’information est-elle la même que celle de la pensée ? Peut-on envisager des accélérations ? Dans quelles directions, pour quelles missions ? Où se cachent les informations disparues ?
Il est urgent de voir apparaître une nouvelle espèce de philosophes-chercheurs-penseurs, capables de nous apporter les bouées nécessaires à survivre aux ouragans et aux tempêtes de l’information. Les chercheurs de rupture. Ceux qui cherchent dans le noir. Différents des chercheurs de complaisance qui eux cherchent la gloire.
Ce que la nature a de plus génial, c’est que malgré l’arbitraire humain de la pensée unique, elle continue à produire du chercheur de rupture. Ce type de chercheur qui, du cœur des milliards de milliards de masses noires d’informations imagine un trou pour la lumière.
Une chance pour la planète.
Pécub