Une société née des décombres de Merck Serono à Genève a du succès. Prexton Therapeutics, spécialisée dans le développement de médicaments pour le traitement de maladies neurologiques, a bénéficié d’un premier tour de financement de 9,3 millions de francs auprès de deux fonds: Sunstone Capital et Ysios Capital.
La start-up biopharmaceutique a été créée en 2012 par un ancien employé de Merck Serono, François Conquet, et par MS Ventures, une infrastructure du groupe allemand visant à soutenir la création de spin-offs. Ce financement va aider la jeune pousse à développer des molécules ayant le potentiel de corriger les complications motrices des patients atteints de la maladie de Parkinson.
«Notre molécule a donné de très bons résultats sur des modèles animaux de la maladie de Parkinson. Nous prévoyons de la faire entrer en phase clinique dans le courant de l’année 2016», déclare François Conquet.
«Prexton a adopté une approche unique et prometteuse pour traiter la maladie de Parkinson, une pathologie neurodégénérative avec d’importants besoins médicaux non satisfaits à ce jour», précise Raúl Martín-Ruiz, directeur d’investissements chez Ysios Capital. Le marché mondial de la maladie de Parkinson représente quelque trois milliards de dollars. Rien qu’aux Etats-Unis, on estime à plus d’un million le nombre de personnes souffrant de cette maladie.
Les bureaux de Prexton Therapeutics sont situés à Plan-les-Ouates, au sein de l’incubateur régional des sciences de la vieEclosion. La PME occupe actuellement quatre personnes; la plupart d’anciens employés de Merck Serono. «Nous allons désormais en recruter deux autres», annonce François Conquet…