[OPINION] La force d’un réseau de compétences est de permettre le « réassemblage »

Voir naître une entreprise est saisissant, voir naître une entreprisse qui fait naître des nouvelles molécules l’est encore plus, surtout si vous vous dites que ces dernières auront de fortes probabilités d’enrichir rapidement la pharmacopée …et son géniteur. Recette miracle ? Que nenni ? Par contre un marché en forte croissance, celui des biosimilaires, qui consiste à recréer un médicament biologique dont le brevet a expiré. Plus rentables que les génériques et moins risqués que les nouveaux biologiques, les biosimilaires ont longtemps dû faire face à un flou réglementaire : comment garantir la même efficacité et le même niveau de sécurité pour le patient sans refaire toutes les études cliniques, longues et onéreuses. Ce créneau, c’est celui du groupe médical allemand Fresenius Kabi Biostim installé à Eysins qui vient d’inaugurer une unité de recherche de 16 MCHF. Une visite qui me replongea dans mes amours technologiques mais surtout démontra à souhait la capacité de notre région à surfer sur de nouvelles opportunités par « réassemblage ». Le personnel a fait ses armes dans nos diverses sociétés de la Health Valley et se regroupe avec une vision nouvelle, des perspectives porteuses et opportunes qui ne vont peut-être pas révolutionner l’arsenal thérapeutique, mais certainement contribuer à une santé plus abordable. Un argument fort qui donne confiance pour l’avenir de la région et devrait convaincre de nombreux partenaires de rejoindre cette dynamique.

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