Le clin d’oeil de PECUB: Notre ancêtre le procaryote

Le clin d’oeil de PECUB: Notre ancêtre le procaryote

Les bactéries vivent partout dans la nature. Les sols, l’eau, les organismes vivants, les sources acides chaudes, les fonds marins, les eaux salées, les environnements confortables et les environnements inhospitaliers. Pour exister, tous les aliments sont bons. Tous types de molécules organiques, les sucres, les acides aminés, les graisses, les hydrates de carbone, le diesel, les marées noires, le pet, les piles au lithium, les polypeptides, le gaz carbonique. Grace à leurs goûts alimentaires simples, les bactéries ont survécu depuis toujours. En toute réalité, en polluant sans raison, l’humanité offre au monde bactérien de quoi manger, se multiplier, avoir à réfléchir, du bonheur et du plaisir, dans la diversité et surtout sans compter.

Par la magie des voies métaboliques, la bactérie transforme gratuit. Dans la pollution, tout est bon.

Par un assemblage imprévisible et spontané, quelques bactéries nourries à l’esprit d’entreprise ont inventé la vie et la survie. Artistes dans l’âme, elles ont dans le même élan, décoré leur univers avec des champignons, des végétaux et des animaux. L’intelligence bactérienne socio-économique, philosophique et scientifique se pose rationnellement la vraie seule question existentielle. Pour faire le boulot à ma place, si je fabriquais des robots ? Aussitôt pensé, aussitôt réalisé, voilà l’homme machine à tout faire. Pour le faire fonctionner, une société de consommation et un salaire.

Beaucoup aura échappé à Platon, Nietzsche et St Augustin. La bactérie était là bien avant tout le monde. Du vivant elle a tout inspiré, tout développé, dans des directions hasardeuses certes, mais il y a un résultat. Notre eucaryotique monde actuel. Elle aurait pu mieux faire certes, mais qu’en sait-on vraiment ?

Pour imaginer corriger certaines dérives, il faudrait bien repartir de notre ancêtre. Procaryote Premier, souverain honnête et écolo. Il doit bien se cacher quelque part. Là où personne n’ira le chercher. Les égouts du paradis.

 

Pécub

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