Le clin d’oeil de PECUB: Modèle d’affaire

Le clin d’oeil de PECUB: Modèle d’affaire

Modèle d’affaire

Allô la Finance, ici la Terre. La clairvoyance semblerait avoir disparu du paysage économique. L’argent étant devenu l’objectif unique du monde des affaires, il est très simple de faire les comparaisons, à hauteurs de millions, qui diront si vous êtes un pauvre nul ou un riche champion. Est-ce bien ou n’est-ce pas bien ? La réponse doit se concentrer sur l’allocation des ressources. L’eau, l’oxygène, le génie, le jugement, le charbon, sont des matières premières à valeurs fluctuantes, et la Joconde reste constante dans le vertige des prix. Où investir ?

L’œuvre d’un génie disparu, produit vivant ou produit mort ? Quelques mots d’Albert Einstein sur un bout de papier, un million. Le message original de Socrate, zéro. Un tableau de Leonardo, une moitié de milliard. Le salaire d’un chercheur talentueux, une misère. Constat ; ce qui est produit mort est cher, ce qui est produit génial et vivant frise le gaspillage.

Le laboratoire de recherche doit fabriquer du dividende, disent les actionnaires, pas de molécule fantaisiste à dépolluer l’eau, de kilowatt allergique au charbon, de vache à péter de l’oxygène. Est-ce cela le bon modèle d’affaire ? Du palpable, pas de rêve fou. Avec un demi-milliard, combien de chercheurs bien vivants, fraichement sortis des écoles, peut-on faire phosphorer en laboratoire ?

Mille chercheurs qui cherchent avec une chance de trouver, ou un vieux tableau qui prend de la valeur sans se fatiguer ? L’argent pour sauver la planète Terre existe, il suffit de l’investir dans un bon modèle d’affaire.

Pécub

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