La fonte des glaces, un risque pour la santé publique

La fonte des glaces, un risque pour la santé publique

Un nouveau type de virus géant a survécu plus de trente mille ans à la congélation, dans une couche de permafrost sibérien contemporaine de l’extinction de l’homme de Neandertal, selon une étude publiée dans les comptes rendus de l’Académie des sciences américaines, les PNAS, lundi 2 mars.
Baptisé Pithovirus, ce virus très ancien, capable d’infecter des amibes mais inoffensif pour l’homme et les animaux, porte désormais à trois le nombre de familles connues de virus géants. Découvert dans le sol gelé en permanence de l’extrême Nord-Est sibérien, Pithovirus est bien différent des autres virus géants, comme les Mimivirus, découverts en 2003 en Grande-Bretagne, ou les Pandoravirus, décrits dans la revue Science en juillet 2013. Son génome, de moins de 500 gènes, est notamment plus petit que celui du Pandoravirus, qui en a plus de 2 500…

La possibilité d’une réémergence de virus considérés comme éradiqués à partir de ce grand frigo qu’est le permafrost ne relève donc plus d’un scénario de science-fiction… Celui de la variole par exemple, qui a sévi jadis en Sibérie, se multiplie de façon similaire aux Pithovirus, et pourrait toujours exister sous terre. Récemment, c’est un nouveau parasite protozoaire séquestré par la glace qui a émergé, selon Le Figaro, et a affecté otaries, morses et ours de l’Arctique au Canada.

Plus

Leave a reply