Au lendemain de la décision de la BNS d’abandonner le taux plancher face à l’Euro, les principales valeurs helvétiques ont chuté et les analystes s’inquiètent pour l’économie du pays suite à cette décision.
La Suisse est encore sous le choc. «La décision de la BNS est pire que la votation du 9 février, selon Jérôme Schupp, responsable de la recherche chez Syz & Co. C’est toute l’économie qui sera en effet touchée. Le tourisme sera impacté tout de suite, surtout que la clientèle russe est déjà en recul. Puis ce sera au tour de l’industrie exportatrice et des autres.» Ceux qui se réjouissent aujourd’hui de partir à l’étranger finiront également par déchanter, selon lui.
Je pense qu’il faut prendre un recul indispensable avant de juger la décision de la BNS. Les prochaines semaines seront cruciales et je crains que l’Euro en baissant encore ne prouve que la BNS n’avait guère d’autres choix. Le défi pour notre industrie d’exportation est certe important mais doit nous motiver à promouvoir encore plus l’innovation afin de garder toujours une longueur d’avance justifiant un prix plus élevé.
Je pense qu’il faut prendre un recul indispensable avant de juger la décision de la BNS. Les prochaines semaines seront cruciales et je crains que l’Euro en baissant encore ne prouve que la BNS n’avait guère d’autres choix. Le défi pour notre industrie d’exportation est certe important mais doit nous motiver à promouvoir encore plus l’innovation afin de garder toujours une longueur d’avance justifiant un prix plus élevé.