Les institutions sont engagées dans des projets européens de recherche budgétisés sur la base du taux plancher. Avec le franc fort, l’EPFL table sur une perte de 15 millions.
L’abandon du taux plancher par la Banque nationale suisse (BNS) n’a pas que des répercussions pour les entreprises. Les universités suisses sont elles aussi très inquiètes et craignent des pertes financières, explique ce matin la RTS.
Dans le canton de Vaud, l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) envisage 15 millions de francs de pertes (avec un euro situé entre 1,00 et 1,05 franc) et l’Université de Lausanne table sur 1,7 million. A Genève, l’Uni a mis en place une «task force» pour évaluer les dégâts.
Comment expliquer cette exposition des institutions d’enseignement aux variations du taux de change? L’Union européenne octroie des fonds en euros pour des projets de recherche en Suisse. Ces sommes permettent de payer les salaires du personnel qui ont été déterminés par rapport au taux plancher. En clair, les universités ne disposent plus des sommes initiales, explique la RTS…