Essais cliniques, le contre-coup…

Essais cliniques, le contre-coup…

La mort d’un volontaire sain, le 17 janvier, lors d’un essai clinique, à Rennes, qui s’est également soldé par l’hospitalisation de cinq autres personnes, dont quatre souffrant de troubles neurologiques – depuis, leur état de santé s’est amélioré –, risque-t-elle de freiner la recherche clinique ?

« Les laboratoires pharmaceutiques n’ont aucune raison de réagir négativement par rapport à ce qui s’est passé » à Rennes, en se détournant par exemple de la France pour mener leurs essais cliniques, a estimé le directeur scientifique du Leem, Thomas Borel. Car « tout le monde sait que la France encadre très bien les projets de recherche clinique et qu’elle a des compétences scientifiques de qualité pour les mener à bien » a-t-il souligné.

Le laboratoire Biotrial a toutefois annoncé dimanche qu’il comptait proposer « des évolutions des standards » encadrant ces essais, « en relation avec la communauté scientifique internationale ». Une première conséquence directe de l’accident de Rennes pourrait être la hausse des tarifs des assurances spéciales que les promoteurs d’essais cliniques sont obligés de souscrire: « Il y a des chances que ça impacte ce type de polices », a reconnu Yves Alamarty, membre du comité directeur de l’Afcros.

Sources: Le Monde, Ouest France

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